Au nom de la mère,
Contes et légendes de la naissance.
Bien nés, mal nés, bien élevés, mal élevés, question de chance, tout dépend de là où tu tombes : une étable en Galilée, un cimetière d’enfants sans nom en Bourgogne, une maison bourgeoise à Paris, la lande de la Pierre qui Vire, un poème de Fernando Pessoa ou les pages d’un anonyme…
Contes et chroniques familiales de Jean-Luc Debard, enluminés de poésie contemporaine, de berceuses et comptines traditionnelles et de Cantigas de Santa Maria à la vielle.
Jean-Luc DEBARD, Conte, chant : Avec sa verve, son accent et sa moustache gauloise, dans la langue chantante de son village d’Auxois, Jean-Luc ballade son auditoire entre le trivial et le merveilleux, tenant au chaud dans sa parole tout un peuple de mères et d’enfants, de seigneurs ou de pauvres gens.
Anaïs GUILLAUMEAU, Poésie et chansons. Anaïs baigne par tradition familiale dans les témoignages vivants de la culture populaire, les recueils de collectes et la fréquentation des poètes. Elle partage volontiers cette passion en animant des rencontres de chanteurs amateurs.
Rémi GUILLAUMEAU, Chant, vielle. Depuis mille ans, Rémi fréquente avec la même assiduité bistrots et bibliothèques, mêlant sans vergogne la parole des conteurs à la plume des poètes et le coude des buveurs à la main des musiciens.
Rémi Guillaumeau, depuis quarante ans, sillonne la campagne pour glaner et mettre en valeur les trésors du patrimoine morvandiau et bourguignon. « Je cherche à mettre en avant la capacité qu’ont les anonymes, les gens du peuple, à produire de l’art », explique-t-il. Une passion qui le tient depuis l’enfance et l’époque où il écoutait « ses premiers vielleux sur le marché d’Autun ».
À la fois ethnologue, conteur et, bien sûr, musicien, il va sans répit à la rencontre d’autres musiciens, chanteurs ou conteurs pour en recueillir les répertoires et les récits.
« Nous sonorisons nos archives. C’est le symbole d’une musique vivante et qui se renouvelle sans cesse. »